Bandes dessinées Une passion pour Tojo Tojo Alain Rabemanantsoa, alias Tojo vient d'Antsirabe. Ce dessinateur de bande dessinée a découvert sa passion en classe de sixième. A cette époque, il a participé à un concours avec un ami de sa classe afin de savoir qui était le meilleur en dessin. Depuis, il rêvait de devenir bédéiste. "A part les études, il s'est intéressé aux bandes dessinées. C'est comme les cd et jeu vidéo actuellement. Le goût du challenge et du concours l'a incité à évoluer dans les dessins" explique-t-il. Exploiter ses talents n'était pas inné mais il fallait juste de l'amour pour affronter tout. Auparavant, il louait ou prêtait ou échangeait des livres. Par la suite, il a évolué dans les expositions de dessins et de peinture mais sa plus grande ambition était de faire des bandes dessinées. Tojo Alain Rabemanantsoa voulait atteindre ses objectifs. Il s'inspirait d'Arthur Rakotoniaina qui produisait des bandes dessinées de Danz, Kobra, Lietna Ralahy dans les éditions Eh! Zida qui produisait Ziva et Nofy, Christian Razafindrakoto qui faisait i Avotra,...En voyant les formats cartonnés, il s'est inspiré de Michel Vaillant et Blueberry, Bob Morane, Jeremiah... Tojo Alain Rabemanantsoa a approfondi les dessins et développé ses expériences en côtoyant des dessinateurs étant donné qu'il n'y avait pas encore eu d'école de dessin. C'est un autodidacte qui a observé ces pairs. Actuellement, il continue les recherches pour améliorer ses oeuvres, atteindre ses objectifs et évoluer davantage. Qu'est-ce qui le caractérise? Il a su mélanger plusieurs styles, développer et s'approprier de son propre style. Avec la volonté, il a contacté des journaux et maisons d'éditions pour pouvoir publier ses oeuvres durant les crises traversées par les bédéistes malgaches. Auparavant, malgré les talents, les expositions et manifestations étaient les seules manières pour les artistes de s'exprimer. Conseil? Pour aller loin, il ne faut pas se laisser faire, garder en tête ses objectifs, écouter son intuition malgré le temps perdu et les obstacles. Actuellement, son objectif est de contribuer au développement de la Grande-Ile et aux générations futures. Il se rappelait du temps où il utilisait seulement d'emballage et de stylo noir pour dessiner. Par la suite, il a utilisé de crayon, de stylo, d'encre comme ceux utilisés par un tatoueur et bédéiste d'Andrefantsena Tsena sabotsin'Antsirabe. Il faut du temps Il faut consacrer du temps à faire ce que l'on aime, développer ses talents et en faire un métier. Il trouve que les dessins dans le pays évolue beaucoup. Nous avons beaucoup d'artistes talentueux. Il y a une différence entre ceux qui font bien leurss travaux et ceux qui y consacrent du temps. Message? Il ne faut pas se comparer aux autres mais développer perpetuellement ses talents. Il faut avoir une large vision et se développer sur le plan international. La créativité constitue un grand atout et il ne faut pas imiter bêtement les autres. Personnellement, il continue d'améliorer ses travaux. Avec du courage et de la perseverance, il évolue dans son domaine d'activité. Les malgaches ont du talents à exploiter. D.H.R

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